Mon garage

Après avoir été chercher en 2011 deux 403 camionnettes sur un coup de tête près de Toulouse, il a fallu les garer. Ma charmante moitié m’a dit je ne ne veux pas de tes poubelles dans la cour de la maison. Très temporairement, elles seront hébergées sur le parking d’une de mes relations carrossier qui m’avait prêté son plateau pour les récupérer. Je vais ensuite louer deux boxes où elles attendront que je trouve un local convenable. Pendant plusieurs mois, je vais aller voir différents hangars ou granges, toutes assez loin de la maison et à des prix largement hors budget.

Je vais finir par trouver mon local actuel, annexe d’un moulin à Meung sur Loire, à 20 km porte à porte de la maison. Le prix est élevé et je fais une offre à 50%, qui est refusée. Un an après, l’agence me recontacte, je refais la même offre qui est acceptée. L’affaire est conclue en juillet 2013. Il n’y a plus ni eau ni électricité, qui venaient du moulin.

Je vais tout de suite entreprendre quelques travaux : installation d’une clôture avec un large portail. L’architecte des bâtiments de France (il y a une chapelle classée à moins de 500m) ne voudra pas entendre parler de prolonger le muret et les poteaux en béton, et imposera des poteaux en bois et un grillage à moutons ! Par contre mon portail industriel ne le gênera pas.

A l’intérieur, je fais construire un local fermé avec une mezzanine, pour garder les outils à l’abri d’une intrusion.

Je rachète à mon ami Bertrand des racks lourds pour ranger pièces et moteurs divers.

J’achète un groupe électrogène triphasé

Pour l’eau, la Mauve y pourvoira, soit avec un seau, soit avec une petite pompe.

Le hangar du voisin se reflète dans l’eau.

Je vais tenter ma chance auprès d’ERDF (aujourd’hui Enedis) qui me fera un devis pour m’amener le courant. C’est cher, mais je signe le devis. De mon côté tout est prêt.

Le jour prévu, l’entreprise refuse d’effectuer les travaux, par crainte d’endommager le pont sur la Mauve. Qu’à cela ne tienne, on passera dessous. Une énorme foreuse entre en action et le tour est joué.

Ça rentre rive gauche
Ça ressort rive droite

Au grès du temps, je vais accueillir outre mes véhicules ceux de Didier, d’Anna, de monsieur Bauvais qui avait hébergé mes autos à leur arrivée. Fin octobre 2021, la dernière squatteuse vient de partir. Ne reste plus d’invités que ceux de Robert qui y bricole avec moi.

Ce week-end du 11 novembre 2021, j’accueillais à Orléans l’assemblée générale du Club 403. Le vendredi, se déroulait au garage une mini-stage technique.

Jean-Marc Rachard a comme toujours été didactique. Une petite révision de l’allumage de mon ambulance a permis des travaux pratiques. Ici, la 403 d’un des participants est scrutée de près.

J’ai subi deux intrusion sans doute facilitées par l’isolement du lieu. Mon portail a été forcé et ma caravane qui attendait pour être lavée a disparu (voir Digue 300L). Et lundi (avril 2024), j’ai trouvé un air penché à la clôture en arrivant. Un poteau avait été forcé (la jambe de force cassée) pour pouvoir s’introduire. Et une des pompes à essence qui ornaient le côté du garage déplacée. Mais elle pèsent tellement lourd que les voleurs n’ont pas réussi à l’emporter. En plus, tout mon côté jouxtant le parking a été tagué. Tout cela est bien agaçant.