Ambulance Surirey

J’ai acquis cette ancienne ambulance de la Gendarmerie de 1966 en 2016.

Ces véhicules avaient pour fonction d’accompagner les déplacements présidentiels (avant l’existence des SAMU).

Elle avait été désarmée et repeinte lors de sa vente par les domaines.

Elle est roulante, j’ai juste refait les freins.

Elle méritera une reprise des passages de roues arrières, et une peinture en retrouvant la croix rouge qui existait à l’origine.

J’ai eu la chance de retrouver un très rare intérieur provenant d’une ambulance transformée en bureau mobile de syndicat d’initiative.

En place dans mon auto. Le brancard provient d’un ancien VSAB.

Octobre 2021 : Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de carrossier pour refaire mes passages de roues. Si je m’en sors avec ceux de la tôlée en cours de restauration, je me lancerai peut être.

J’ai rencontré à Rétromobile 2022, sur le stand du musée de la gendarmerie de Melun, un responsable sympathique qui m’ envoyé une photo des années 60 de mon ambulance dans la caserne de Maisons-Alfort où elle était affectée à la gendarmerie mobile de la région parisienne. En fait contrairement à ce qui est écrit dans le livre « la 403 de mon père », ces ambulances n’étaient pas affectées aux convois présidentiels.

La photo est en noir et banc, mais elle était bleu nuit, teinte Renault 755.

Outre les croix rouges sur fond blanc des côtés, que l’on peut deviner sous le bleu clair qui a été appliqué par les domaines lors de la vente, on voit sur la photo qu’il y avait aussi une croix rouge en arrière, et selon lui également sur le toit pour certaines, ce qui ne semble pas le cas sur la portion de toit visible sue cette photo.

En fait, sur cette autre photo du même moment, on voit que le toit porte aussi un rectangle blanc (donc une croix rouge), mais qui ne recouvre pas tout le toit.

Sinon, je lui ai offerte une toute nouvelle banquette (refaite par ma sellière de Dordogne).

Repassée avec succès au contrôle technique (cylindres de freins arrières changés), Robert me l’a empruntée pour le Gazoline festival. Je l’ai suivie sur la RN 20 où elle allait un bon 80 km/h.

Elle est partie par la route au pays Basque chez mes amis Pascale et Claude, qui souhaitaient depuis longtemps une ambulance.